• Ce qui reste après le deuil,
     
    Tous les deuils n'opèrent pas une séparation stricte
    Du passé il faut se libérer de ce qui fait souffrir
    De ce bel amour qui a fini par rompre
    Tout n'est pas mort puisqu'il reste l'estime
     
    Il reste le souvenir et un attachement résiduel.
    Il reste les lieux de mémoire ou je passe de temps en temps
    Donner un geste d'estime et d'affection
    à celle qui m'a apprivoisé
     
    L'estime me vient de ce que je garde
    qui est à la fois de l'ordre du charnel et du spirituel
     
    Du corporel je conserve sa marque comme une empreinte
    Ma peau se souvient encore de la douceur de sa peau,
    Ma poitrine se souvient encore de ses bras
    Mais l'arrachement à eu lieu
    Il ne reste juste que le sentiment de douceur
    que j'attribue à la personne et à la relation
     
    Car il y aussi et surtout la valeur attribuée au vécu
    La tendresse de ses gestes
    La beauté de son regard
    L'authenticité de son amour
     
    Cet ensemble, avec ses hauts et ses bas ce fut un amour sublime
    Sa durée et sa qualité font que je l'estime toujours et encore
    Je pense avoir été aussi un homme tendre pour elle
    Tout est estimable : elle, moi, la relation, nos sentiments partagés.
    A l'exception aujourd'hui de son refus de salutation.
     
    Léojog

    Ma mère est dcd en janvier 2007 et mon père en parle souvent trois ans plus tard.
    Moi aussi. J'ai pourtant aujourd'hui une autre compagne que j'aime,
    mais j'ai le sentiment d'aimer deux femmes.
    Ce blog est comme bien d'autrs l'histoire d'un 'attachement
    qui perdure au-delà de la rupture, par delà une nouvelle vie.



    votre commentaire
  • Imaginaire d'une famille aimée qui n'a jamais été la mienne.
     
    De la famille de MG , je connais de vue mais aussi pour en avoir entendu parler longtemps plusieurs personnes : sa soeur et son mari, excellent coureur à pied comme d'ailleurs son propre mari excellent fouteux et très bon coureur à pied aussi. Je connais son père décédé en 1997 comme si je l'avais connu alors que j'ai rencontré sa fille qu'en 1998. Chaque année en automne elle faisait une petite déprime que je "soignais" par l'écoute (moi qui suit un grand bavard) et les câlins. Je connais le frère de son mari - que j'apprécie bcp - avec qui je n'aurais pas détesté déjeuner avec une de ses bonnes bouteilles venue de sa cave (que je n'ai jamais vu). J'ai du voir des photos de son épouse et de sa maison mais une seule fois et il y a longtemps. Quant aux enfants de MG je ne les vus qu'endormi tout petit ou avec leur père au supermarché plus tard
    De la belle rencontre de 1998 est issu un bel amour qui a duré fort longtemps, trop longtemps car tout en secret . De cet amour secret j'ai developpé un imaginaire familial affectueux. Tout cela ne tient que par l'extension d'amour que j'ai porté à MG. Mais après la rupture, cela a perduré ; ce qui fait que je ne me suis jamais fâché contre son mari, pour qui j'ai de l'estime. J'aimerais même lui parler.
    Lui parler amicalement, voilà qui est osé. On reconnait les "cons" dit-on depuis le sarkozysme a ce qu'ils osent tout ! Je n'aimerais pas que cette assertivité difficile soit assimilée à un coup de force osé et sans portée pacifique et amélioratrice de la situation.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires