• Ce qui reste après le deuil,

    Ce qui reste après le deuil,
     
    Tous les deuils n'opèrent pas une séparation stricte
    Du passé il faut se libérer de ce qui fait souffrir
    De ce bel amour qui a fini par rompre
    Tout n'est pas mort puisqu'il reste l'estime
     
    Il reste le souvenir et un attachement résiduel.
    Il reste les lieux de mémoire ou je passe de temps en temps
    Donner un geste d'estime et d'affection
    à celle qui m'a apprivoisé
     
    L'estime me vient de ce que je garde
    qui est à la fois de l'ordre du charnel et du spirituel
     
    Du corporel je conserve sa marque comme une empreinte
    Ma peau se souvient encore de la douceur de sa peau,
    Ma poitrine se souvient encore de ses bras
    Mais l'arrachement à eu lieu
    Il ne reste juste que le sentiment de douceur
    que j'attribue à la personne et à la relation
     
    Car il y aussi et surtout la valeur attribuée au vécu
    La tendresse de ses gestes
    La beauté de son regard
    L'authenticité de son amour
     
    Cet ensemble, avec ses hauts et ses bas ce fut un amour sublime
    Sa durée et sa qualité font que je l'estime toujours et encore
    Je pense avoir été aussi un homme tendre pour elle
    Tout est estimable : elle, moi, la relation, nos sentiments partagés.
     

  • Commentaires

    1
    delarue
    Mercredi 11 Mars 2009 à 09:36
    Deuil
    Aujourd'hui ça me fait mal d'entendre parler de deuil lorsqu'il s'agit d'une rupture. Alors que l'on sait qu'il suffit de retomber amoureux pour que toute souffrance antérieure s'envole. Si ça me fait mal c'est je cotoie en ces heures un couple que la mort va séparer. Et là on peut parler de deuil. Convenez que l'on n'a pas tout à fait la même épreuve à affronter. Courage petit éléphant. Ouvrez les yeux, l'amour vous attend, il vous suffit de le reconnaître.
    2
    JJ Lakrival
    Jeudi 12 Mars 2009 à 22:24
    Pas tjrs
    Deuil, on peut tjrs discuter du terme. Reste les effets. Là vs n'avez pas forcémment raison. On peut parfois finir par s'accommoder de la mort plus aisément que d'une séparation amoureuse. Ma mère est décédée et cela m'a peiné mais je n'en éprouve pas chaque jour la perte. Je connais des hommes et des femmes séparés par la mort qui se sont aisément remis du décès. Deux ans après ils, elles étaient avec un autre. Donc ce qui importe c'est la subjectivité, le ressenti de l'évènement plus que la nature - rupture ou mort - de l'évènement qui importe.
    3
    Chris
    Dimanche 15 Mars 2009 à 13:06
    Se presser ?
    A écouter certains, il faudrait enclencher rapidement un processus qui ressemble plus à la rupture forcée qu'à un processus qui doit passer par des phases. Certaines phases peuvent être longues soit à cause d'un facteur extérieur bloquant soit parce que l'individu en deuil ne souhaite pas volontairement franchir une certaine étape. L'argument avancé pour le deuil rapide serait la moindre souffrance maintenant et la perte d'une tristesse languissante. Si la souffrance mérite soin il est des tristesses nostalgiques qui ont du sens.
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