• Tenter une autre reconnaissance. 



    J'écris pour lui parler et contre le silence oppressant.

    La reconnaissance est la base radicale de bonnes relations.
    Que faire quand une demande reste pendante ?

    J'ai dit et répété toute l'estime et la considération que je lui portais.
    Mais moi je dis ou j'en suis alors qu'elle fait silence.
    Ce qui ne me rassure pas.

    Tenter un changement de perspective.

    Demander la reconnaissance du passé positif n’a jamais abouti.
    Reste alors pour être en amitié avec elle (et même avec lui) a basculer
    sur de l’estime pour aujourd’hui et demain .
    En somme il s’agit de se positionner sur de la considération réciproque
    et non du mépris (individuel ou collectif)
    ou pire de l'indifférence, de la néantisation.
    Il s’agit de promouvoir par des actes et des paroles
    un autre genre de reconnaissance
    qui marque une nette et franche sortie de la répression
    et des mécanismes de défense mortifère.

    Commençons par les bases.

    • Les principes

    Pour moi, l'amitié (comme l'amour d’ailleurs) ne mégote pas en terme d'initiatives.
    On peut certes se tromper. L'assertivité n'est pas une donnée immuable.
    Mais on peut rectifier.

    S’engager, rectifier mais aussi rassurer l'autre.
    Ce doit être réciproque .
    Il n’y a pas un qui s’engage
    t l’autre qui regarde, qui juge, qui critique.
    L'amitié n'est que très peu en défensive ou en camouflage
    car elle est se déploie surtout "en développement".

    Ce faisant, elle est un signe d'ouverture vers l'avenir
    et vers l'autre, vers les autres (ses amies).
    C'est ici que, pour moi, la reconnaissance du passé
    aide à rebondir sur l'avenir.
    Et l'avenir c'est bien la généralisation de l'estime
    et de la considération.

    • Les actes

    Concrètement, l'estime de l'autre et la reconnaissance
    doit pouvoir se manifester dans de l'amitié et du respect mutuel.
    Ce que je comprends pour ma part comme devoir d'engager
    plus qu'un simple geste.
    Au regard du passé récent, le simple "bonjour"
    n’est qu’un premier pas. Il ne suffit pas car :
    - d'une part il laisse beaucoup trop d'incertitude :
     pour "être" il faut aussi "faire"
    (mais faire de la bonne façon ce qui ne se conçoit pas pareillement
     pour l'un et pour l'autre)
    - d'autre part il ne réponds que partiellement à une demande
     de confirmation face à la dureté de la stigmatisation subie.


    Mon rêve :

    L’amitié c’est-à-dire " boire enfin de l'eau claire ! "

    Qui dans sa vie n'a pas eu l'occasion de devoir
     (au plan symbolique et non au plan alimentaire)
     "se contenter de boire de l'eau sale plutôt que rien du tout" .

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  • Boire enfin de l'eau claire !

    Pour être en amitié avec elle (et même avec lui) j'ai demandé la reconnaissance du passé commun mais aussi l'estime et la considération au lieu et place du franc mépris (individuel ou collectif) ou pire de l'indifférence complète. La néantisation est pire que le mépris ouvert. L'un comme l'autre appellent donc de la reconnaissance, c'est-à dire une nette et franche sortie de la répression et des mécanismes de défense mortifère. Boire enfin de l'eau claire ! Qui dans sa vie n'a pas eu l'occasion de devoir (au plan symbolique et non au plan alimentaire) "se contenter de boire de l'eau sale plutôt que rien du tout" .

    J'ai dit et répété toute l'estime et la considération que je lui portais. A lui aussi. Même ses amies doivent savoir que malgré les avatars de la rupture je leur porte de l'estime. Moi je dis ou j'en suis alors que l'autre se tient caché.

    Concrètement, l'estime de l'autre et la reconnaissance doit pouvoir se manifester dans l'amitié et le respect mutuel. Il s'agit donc d'engager plus qu'un simple geste. Au regard du passé récent, le simple "bonjour" (vrai ou "en toc") ne suffit pas car

    - d'une part il laisse beaucoup trop d'incertitude : pour "être" il faut aussi "faire" (mais faire de la bonne façon ce qui ne se conçoit pas pareillement pour l'un et pour l'autre)

    - d'autre part il ne réponds que partiellement à une demande de confirmation face à la dureté de la stigmatisation subie.

    Quid alors de la bonne façon ?

    Pour moi, l'amitié comme l'amour ne mégote pas en terme d'initiatives. On peut se tromper. L'assertivité n'est pas une donnée immuable. Mais on peut rectifier. Surtout, on rassure l'autre. Et réciproquement . Un ami ou une amie sait et doit savoir au-delà des aléas de la conjoncture que je suis solidaire de ses joies et de ses peines. Donc l'amitié n'est que très peu en défensive ou en camouflage car elle est se déploie surtout "en développement", en expansion. Ce faisant, elle est un signe d'ouverture vers l'avenir et vers l'autre, vers les autres (son mari, ses amies. C'est ici que, pour moi, la reconnaissance du passé aide à rebondir sur l'avenir. Et l'avenir c'est la généralisation de l'estime et de la considération.

     
    Bonjour "en toc" ?

    Bonjour ! Il faut un peu de temps pour en connaitre sa qualité, sa portée.

    On appelle, en "analyse transactionnelle", signes de reconnaissance "en toc" ou strocks "en plastique" ceux qui sont donnés sans sincérité. Ils sonnent faux.

    Est-ce que le don du bonjour au sortir d'une période de néantisation et de mépris explicite constitue bien un progrès et même une rupture par rapport au passé ? J'ai pensé le jour même que oui. S'agit-il pour autant d'une marque d'estime ? Au regard du passif, rien n'est sûr. Elle m'a regardé rapidement m'a dit bonjour mais sans dire mon prénom le tout sans s'arrêter. Je suis  un peu devant un verre à moitié vide et à moitié plein. Sauf que l'image est fausse car il faut l'inscription dans un contexte : l'environnement et l'histoire. On ne peut se contenter d'une photo statique hors contexte.

    Si j'ai besoin d'être assuré de son estime je pense qu'elle a aussi besoin d'être assurée d'un certain nombre de choses. Lesquelles? Faut deviner.

    LEO JOG

    Un jour de grande manif contre Sarkozy et la patrone du MEDEF


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  • La nécessité impérieuse de dire l'amour passé.


    Dire à la place de l'autre s'explique et se comprend .

    Dire à la place de l'autre - elle - ce n'est pas dire ce que l'autre  doit resentir ; ce n'est pas nommer à la place de l'autre ses propres ressentis c'est évoquer la relation et ses aspects positifs ainsi que les ressentis mutuels. Ce faisant il arrive nécessairement de dire l'amour de l'autre pour soi, sa qualité, sa longue durée. C'est évident, mais il ne s'agit là que de  dire ce que l'autre n'a pas dit dans son retrait.

    Dire à sa place s'est avéré nécessaire, impérieux, vital même. Mais cela n'a pas remplacé son silence. Le procédé a ses limites.


    Rompre autrement.

    On ne quitte pas l'autre sans un minimum explication . Et les explications ne devraient pas porter que sur les éventuelles insatisfactions des derniers mois. Du moins, au cas présent, il était et il est encore (car il n'y a pas prescription) bon de dire à l'autre - moi - que la relation a été riche, belle . Ne pas  dire à celui que l'on quitte que la relation a été source de bonheur est nuisible, nuisible à soi et à l'autre.

    Dire l'amour du passé permet de passer à l'amitié . Cette expression sur le passsé n'empêche pas de vivre un autre amour dans le présent bien au contraire . Enfin, dire tout le bon du passé ne signifie pas que la relation pouvait être frustrante dans les derniers mois. Cela suppose une clarification sur l'ambivalence des sentiements.

    Le mieux ne se réalise pas toujours au moment voulu. Ce qui ne se réalise pas dans le vif de la rupture peut être plus calmement affirmé ensuite.


    Ecrire et parler pour combler le vide.

    Il m'a donc fallu dire à la place de l'autre en guise de reconnaissance.

    Je n'ai jamais demandé son amour mais son amitié, toujours. Et derrière cette amitié il y a toujours eu non pas une demande de reprise de notre ancienne relation mais une demande de reconnaissance ,  que le "bonjour" survenu plus de deux après la rupture n'a pas totalement comblé.

    J'ai parlé et je parle encore pour combler un manque.


    Léo


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