• Dormir si peu avec l'autre

    Dormir si peu avec l'autre

     

    Quelle banalité de saluer sa femme, son mari qui entre du travail ! Quelle banalité que de dormir avec sa compagne (ou son compagnon) ! Lui qui ronfle, elle qui a "ses chaleurs".

    Je me souviens quand Tibou frappait à la porte et entrait. Elle s'arrêtait, je la regardais. Le temps s'arrêtait. Puis on s'embrassait doucement, délicatement en se disant des mots doux. C'était plus fougueux au début de la relation, plus empreint d'amour par la suite.

    Ce qui a manqué pour elle et pour moi ce sont les nuits communes. Elle partageait avec moi deux ou trois nuits en été. C'est peu. Très peu, trop peu. D'y penser me renvoi au manque de son corps endormi à côté de moi.

    Qu'on ne me dise pas que dormir ou non avec sa chérie n'a pas d'importance ! Certes connaître régulièrement la douceur de ses bras de 5 à 7 est un grand bonheur. De l'avoir chaque jour au téléphone, de prendre le café ou d'aller régulièrement au restaurant a permis à notre amour de durer plusieurs années. Mais j'aurais voulu m'endormir dans ses bras. Il me manque quelques nuits !

    J'ai connu du bonheur "en plein" mais aussi "des petites tendresses en moins". Mon coeur pleure aussi bien le bon que le manque. Le bon fut sublime et régulier mais le manque sur cet aspect fut massif. Tout cela fait qu'elle reste en moi. 

    Elle a le droit de partir. Mais elle peut devenir mon amie. Je l'attends.

    Léo


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