• Boire, courir, écrire.

    Ce sont les trois modes historiques d'évacuer la douleur de post rupture. Je bois peu reste les deux autres façons.

    - En 1998 suite au "tomber amoureux" d'AL je me suis mis à bcp courir. Après plus dune heure trente de course je rentrais chez moi puis je ressortais pour courir encore une demi-heure. Et pas à petite allure. J'ai assez peu écrit pdt ces qlq mois. Pas grand chose à dire. Juste la peine à évacuer.

    J'ai rencontré Martine 5 mois plus tard et par chance notre amour m'a délivré de ma peine à l'égard de AL. Mais j'aime tjrs AL (d'amitié) et je voudrais pouvoir aimer Martine comme AL. Pour Alain, rien a changer à son égard. Du respect et de la sympathie.

    - Deux différences entre 1998 et 2007 :

    La première différence tient à ce que je ne suis jamais tombé amoureux de ma compagne actuelle. Elle ne m'a donc pas délivré d'emblée de mon amour précédent.

    Seconde différence : En 2007 au lieu de bcp courir j'ai bcp écrit. Mais cela dure car je n'ai jamais pu parler avec MG. On ne s'est même jamais rencontré. C'est un peu comme si on était très loin alors qu'on est très proche. Je n'ai eu ni de merci (reconnaissance du passé) ni même de bonjour (sauf sur le tard et encore il était rapide). Il faudrait que l'on se voit en face à face. Accompagnée de la personne de son choix.

    LéoJog


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  • TRIO : L'autre rupture possible : bonjour mais surtout merci !

    Suite de :
    Appel à se dire bonjour entre ex-amants.
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article86191

    La rupture amoureuse est de droit. Cela ne fait pas problème. Ce qui fait problème c'est le type de rupture :

    * La rupture brutale type consiste en un "j'ai le droit" (par téléphone) suivi plus tard d'un "tu n'existes plus" (par mail). 

    * L'autre rupture plus responsable consiste non seulement à dire BONJOUR mais surtout MERCI.

    - Bonjour signifie que l'autre existe. Il n'est pas mort. Il n'est pas transparent. On ne le néantise plus. Il est vivant et réhabilité.
    - Merci signifie que l'on ne refoule pas le passé sous une chape de plomb. On reconnait la part riche de la relation passée. Le passé est réhabilité .

    Derrière le "merci" il faut lire une philosophie et une pratique de la reconnaissance de l'autre. L'autre n'est plus en qlq sorte le dindon (de la farce) qui doit en plus s'éclipser non seulement sans remerciement mais en plus définitivement pour respecter les apparences et le retour de la situation officielle. Le mieux serait qu'il disparaisse totalement.

    Cette reconnaissance permet une certaine amitié . Mais amitié ne consiste pas nécessairement ni partager des discussions intimes, ni à se retrouver invité chez le couple reformé une fois par trimestre pour festoyer. Cela signifie être accepté, reconnu comme être humain digne et non comme un objet insignifiant. On s'adresse à lui (moi); on lui parle au lieu de le rejeter, de le repousser, de l'exclure.

    Une autre rupture est donc possible. Le temps de voir durablement le visage de l'autre permet beaucoup de compréhension et de compassion. Laquelle éloigne le "durcissement du coeur" dont Eric Fromm recommandait de se garder.

    Leo Jog


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  • QUEL EROTISME DEFENDRE ?

    Oui il faut continuer de vouloir s'admirer, s'embrasser, se caresser et tout le reste comme on peut et comme on veut et ce contre "tous les coincés" de droite ou de gauche. Cela ne signifie pas absence de responsabilité ou mépris de l'autre. Il faut être clair sur ces points : L'érotisme ne va pas sans empathie, sans gentillesse et sensibilité même s'il donne volontier dans la transgression (sur la base du consentement).

    En fait il faut ici défendre le chaud contre le froid. En clair défendre l'érotisme plus coincé que jamais entre l'ordre moral (religieux ou laïc) et la pornographie ou la prostitution, entre l'injonction de la pureté et d'abstinence et celle de l'accouplement sans affect et sans parole. L'ordre moral se souffre pas l'érotisme, la pornographie non plus. La prostitution encore moins. Malgré leur opposition l'un et l'autre font jeu commun et se complètent pour séparer les êtres et les corps, pour empêcher le partage des plaisirs.

    La pornographie est beaucoup plus connue que jadis car en quelques années elle s'est diffusée dans les foyers via le net. Il est très aisé d'y avoir accès. Le marché du sexe livre tous les types de corps, de toutes formes, de tous âges, de tout types de sexualité (hétéro ou homo) et avec tous les types de phantasmes . Chacun peut y reconnaitre les siens... et en découvrir d'autres.

    Problème : cela n'a rien à voir avec l'érotisme, avec la chaleur affective d'une étreinte réelle. Le sexe marchandisé produit comme tous les pudibonds de l'ordre moral de l'isolement, de la séparation d'avec l'autre. L'un et l'autre refusent le contact réel. Ils militent pour la distance entre les corps et les êtres, notamment pour les jeunes.

    Contre l'ordre moral religieux ou pseudo-scientifique (psychologues préconisant l'abstinence) il faut réhabiliter la pleine rencontre de l'autre. Car le contact commence par un regard, une parole, un échange avant de consentir à s'embrasser, se toucher, se donner du plaisir.

    Léo Jog

     


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  • Appel à se dire bonjour entre ex-amants.

    A ces hommes et ses femmes qui déjà étaient insatisfaits de leur couple plusieurs années avant de rencontrer l'autre, l'amant(e) qui a satisfait leur désir et leur besoin, ce que ne faisait pas l'officiel.

    A ces même hommes et ses mêmes femmes qui ensuite restent de longues années avec l'autre, l'amant(e), mais sans divorcer du premier.

    A ces hommes et ses femmes qui enfin au bout de plusieurs années rejettent cet amant (et c'est leur droit) pour ne rester qu'avec le premier, l'officiel.

    A ceux-là, à celles-là je lance un appel pour qu'ils ou elles ne tournent pas le regard quand ils ou elles croisent l'ex-amant(e), pour qu'ils ou elles disent bonjour et même fassent l'effort de prendre quelques minutes pour dire quelques mots.

    Léo Jog


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  • Histoire des rapports hommes-femmes et devoir d'aujourd'hui.

     

    Pour qui veut bien se souvenir de la dette séculaire des hommes à l'égard des femmes en terme de viols et de violences diverses, je crois que chaque homme, sans se sentir culpabilisé par les comportements du passé, doit en tenir compte. Et notamment, les hommes doivent se donner des obligations à l'égard des femmes avec qui ils ont eu des relations amoureuses ou simplement sexuelles.

    Ces devoirs valent surtout pour les relations les plus transgressives, les plus sommaires, celles répondant au simple besoin charnel de partager de la jouissance sans lendemain . Même pour ces relations assez frustres qui peuvent néanmoins survenir - les relations amoureuses durables n'étant pas nécessairement celles de toute une vie - le respect humain est du à ces femmes. C'est ma position .

    On ne saurait donc dire du mal d'elles. On ne saurait ne pas les saluer, ne pas leur parler. Il ne s'agit pas nécessairement de rester ami avec chacune mais à partir du moment ou la simple occasion ou l'apprivoisement (en cas d'amour) font que la rencontre est fatale alors un échange minimal est requis.

    Il est entendu que ce respect est réciproque.

    Parfois par pitié ou par devoir aussi plus que par amitié.

    Léo Jog


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