Tous les deuils n'opèrent pas une séparation stricte
Du passé il faut se libérer de ce qui fait souffrir
De ce bel amour qui a fini par rompre
Tout n'est pas mort puisqu'il reste l'estime
Il reste le souvenir et un attachement résiduel.
Il reste les lieux de mémoire ou je passe de temps en temps
Donner un geste d'estime et d'affection
à celle qui m'a apprivoisé
L'estime me vient de ce que je garde
qui est à la fois de l'ordre du charnel et du spirituel
Du corporel je conserve sa marque comme une empreinte
Ma peau se souvient encore de la douceur de sa peau,
Ma poitrine se souvient encore de ses bras
Mais l'arrachement à eu lieu
Il ne reste juste que le sentiment de douceur
que j'attribue à la personne et à la relation
Car il y aussi et surtout la valeur attribuée au vécu
La tendresse de ses gestes
La beauté de son regard
L'authenticité de son amour
Cet ensemble, avec ses hauts et ses bas ce fut un amour sublime
Sa durée et sa qualité font que je l'estime toujours et encore
Je pense avoir été aussi un homme tendre pour elle
Tout est estimable : elle, moi, la relation, nos sentiments partagés.
A l'exception aujourd'hui de son refus de salutation.
Léojog
Ma mère est dcd en janvier 2007 et mon père en parle souvent trois ans plus tard.
Moi aussi. J'ai pourtant aujourd'hui une autre compagne que j'aime,
mais j'ai le sentiment d'aimer deux femmes.
Ce blog est comme bien d'autrs l'histoire d'un 'attachement
qui perdure au-delà de la rupture, par delà une nouvelle vie.