• Du suicide à vivre comme si on ne devait jamais mourrir

    Du suicide à... vivre comme si on ne devait jamais mourrir !

     

    La liberté irrèductible de l'autre de maintenir un rejet radical vous plonge dans la détresse et le désespoir. L'envie d'en finir avec la vie surgit. La souffrance s'appuie sur une interprétation qui elle aussi surgit : si vous avez vécu le meilleur de votre vie avant et que l'amitié traine tant à venir, pourquoi attendre?

    C'est là que renait au coeur de l'épreuve, la force de sa propre liberté. En effet si elle dispose d'une liberté irréductible alors moi aussi. Je dois pouvoir vivre. Le suicide ne saurait être la solution.

    Evidemment dans la réalité les affects et la souffrance pousse au suicide. Car on est libre d'arrêter sa vie puisque la vie ne vaut que si le sens que vous lui avez donné est reconnu. Je dis reconnu et pas respecté. La reconnaissance est publique, le respect peut s'accomoder du silence.

    Vivre comme si on ne devait jamais mourir !

    Vivre comme si on ne devait jamais mourir et avec un sens aigu des raisons de vivre tel est le paradoxe de l'envie de suicide . Le paradoxe de la pensée du suicide est que le vivre issu de l'épreuve prends une autre tonalité. De l'épreuve on gagne une nouvelle force, celle de vivre éternellement pour ses valeurs; pour une cause qui sans être politique est vécue comme belle et douce.

    L'expression de soi, de son ressenti le plus profond, de ses doutes, de ses trous et contradictions (Max Pagès) et de ses valeurs permet de continuer à vivre. Je dirais même vivre comme si je ne devais jamais mourrir. C'est là le paradoxe du désir de suicide. Il peut déboucher sur une nouvelle force, celle de vivre éternellement pour une cause qui sans être politique est vécue comme belle et douce.

    Léo Jog


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