• Où le récit est une action

    Où le récit est une action.

    « Mon angoisse s'en va si ma fille me parle. Mais si c'est moi qui parle, mon angoisse part encore plus vite ». Cette phrase concentre dans "Les nourritures affectives" (p223) ce que Boris Cyrulnik a retenu de ses constats : « Le récit offrirait aux âgés ce que la fuite dans l'action offre aux adultes ». Le titre de ce billet est un sous-titre des Nourritures affectives.

    Rapporté à mon histoire :

    Début 1998 je partais courir 5 fois par semaine plus de 20 kms pour éponger la souffrance d'un amour impossible (j'étais tombé amoureux d'une femme mariée dont je connaissais plusieurs membres de sa famille. Je ne pouvais donc poursuivre).

    Dix ans plus tard, j'écris pour éponger ma peine car je ne saurais refaire ce que je faisais en 98. Je ne fais plus qu'épisodiquement des petits jogging à basse vitesse. Par contre je lis et j'écris beaucoup.

    Léo Jog

     


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